26 janvier 2005
Pas de panique
Aie ! Je manque déjà à tous mes devoirs, lurgence de
certaines lectures avant de
quitter Tana ma empêché de me consacrer à ce blog. Ce nest
pas une excuse, cest une explication. Quand même, bien que je sois obligé de
faire très bref aujourdhui, je ne peux passer sous silence le roman que jai
terminé hier : Lutetia, de
Pierre Assouline (Gallimard, 448 pages, 21 euros). Comme un clin dil
à mon concurrent le plus dangereux. Pierre Assouline tient en effet son blog,
lui aussi, La république des
livres, sur le site du journal Le
Monde, et il ne se passe guère de jour sans que jy aille voir. Lancien
rédacteur en chef de Lire mavait un
jour demandé un article malgré la collaboration régulière que javais à lépoque
avec le Magazine littéraire. Assouline
a été viré depuis, comme dailleurs le rédacteur en chef du Magazine, Jean-Jacques Brochier, repêché
quelque temps par Lire, avant de
mourir à la fin de lannée dernière.
Cest fou ce que le temps passe. Les gens vont et viennent, certains disparaissent, et ces mouvements scandent les années qui nous rapprochent de notre propre fin.
Le temps qui passe est aussi un des maîtres du roman de Pierre Assouline. Lhôtel Lutetia avant, pendant et après la Seconde guerre mondiale, en est le cur qui bat à différents rythmes selon les époques. Et, puisque cest la dernière partie, je suis encore sous le choc des rencontres avec les déportés qui transitaient dans ce palace en rentrant des camps. Je ne sais pas si lauteur a cherchéla coïncidence. Mais on ne parle, ces jours-ci, que
du soixantième anniversaire de la libération du camp dAuschwitz. Un livre bien
de circonstance, donc. Mais aussi un livre qui possède sa propre valeur hors des
circonstances, et la gardera.
Cest fou ce que le temps passe. Les gens vont et viennent, certains disparaissent, et ces mouvements scandent les années qui nous rapprochent de notre propre fin.
Le temps qui passe est aussi un des maîtres du roman de Pierre Assouline. Lhôtel Lutetia avant, pendant et après la Seconde guerre mondiale, en est le cur qui bat à différents rythmes selon les époques. Et, puisque cest la dernière partie, je suis encore sous le choc des rencontres avec les déportés qui transitaient dans ce palace en rentrant des camps. Je ne sais pas si lauteur a cherché
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